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Test du CoolPix AW130 Nikon

Escalette Nikon-1-4

J’ai reçu dernièrement à des fins de tests le CoolPix AW130 de Nikon. Appareil polyvalent qui présente la caractéristique d’être étanche à -30m et donc d’être utilisable en plongée « tel quel ». L’engin fait partie de la classe des « baroudeurs » et résiste aussi très bien aux chocs et aux chutes, selon le constructeur. Objectif avoué : lui sortir les tripes ! Et l’utiliser dans toutes les conditions possibles, en particulier en plongée.

Voici donc mes premières impressions à propos de ce petit bijou rubis et les premières images réalisées à Marseille, « au bord de la terre »…

Coolpix-AW130-face

 

CoolPix-AW130-dos

Caractéristiques

Rien à dire : c’est un très bel objet, truffé de boutons, de protubérances et d’accessoires comme les appareils de ce type. Avec une pléthore de fonctionnalités photos et vidéo comme on peut le lire dans la doc fournie. Toutefois, pour découvrir toutes les fonctions, mieux vaut télécharger la doc complète ici.

L’appareil est ainsi pourvu du mode panoramique 360°, d’un éditeur d’image sommaire « à la Instagram », d’un GPS, d’une boussole électronique, d’un altimètre, d’un profondimètre et d’un niveau électronique pratique pour cadrer proprement l’horizon. Côté objectif, c’est un zoom optique 24mm / 120 mm ce qui est assez remarquable vu la taille de l’engin. Notons aussi la présence du NFC et du WiFi pour transférer, par exemple, ses images vers un smartphone. Bref, tout le confort moderne… L’engin est également décliné en plusieurs couleurs.

Côté vidéo, saluons la présence d’un stabilisateur d’image (même à fond de zoom) et la possibilité de faire du Time Lapse. Nous détaillerons ces fonctions dans un prochain billet.

Coolpix-couleurSous le capot…

Capteur CMOS : 16 Mpx

Objectif : équivalent 24-120 f2.8-4.9

Viseur électronique

Écran : 7,5cm Oled, 921000 points, non tactile

Sensibilité : 125 iso-6400 iso

Étanchéité : 30m

Température d’utilisation : jusqu’à -10°C

Résistance aux chocs : chute de 2,1m

Prix  : environ 280 euros

Prise en main

Précisons tout de suite que j’ai des gros doigts et qu’habituellement je ne supporte pas ce genre de miniature qui m’échappe souvent des mains après avoir écrasé 3 réglages au lieu d’un… Alors en plongée… Mais je dois dire que l’ergonomie est plutôt bien pensée même si la petite taille des boutons rend leur manipulation avec des gants de plongée possible mais difficile (voir le petit côté crispé du photographe, ci-dessous) 🙂

Par contre le large écran arrière offre une excellente visibilité et permet de faire de « vrais » cadrages. Voici donc les photos des premières plongées. Au dessus les images, au dessous le « making of »…

Les réglages

Escalette-Nikon-1Comme j’ai une sainte horreur des automatismes (mais ceci n’engage que moi) dont sont truffés les appareils « modernes », j’ai commencé par désactiver le maximum de choses de façon à disposer d’un appareil le plus « manuel » possible.

D’abord, la qualité d’image. Dans le premier onglet du menu, dédié aux réglages photographiques, n’utilisez pas le réglage « Taille d’image 16M » par défaut mais choisissez « 16M* » (avec une petite étoile). Dans le premier cas, vous obtiendrez un fichier Jpeg de qualité « normale », dans le second, un fichier Jpeg en qualité « optimale ». L’image est deux fois plus lourde (6,8 Mo contre 3,4 Mo ), mais l’écart en terme de qualité est significatif. A fortiori en l’absence de format RAW…

De même, je vous conseille de désactiver le flash (qui produit un voile, sauf de très très près), de désactiver le mode « photo sous-marine » (qui ne fait, si je ne me trompe, qu’activer le profondimètre), de ne pas vous préoccuper de la balance des blancs et de régler le mode de zone AF sur « Manuel » pour garder un bon contrôle de la zone de netteté de l’autofocus et de la profondeur de champ.

Pour cela, il faut apprendre à « spoter », c’est à dire à faire la mise au point sur la partie de l’image qu’on veut obtenir nette (en appuyant légèrement sur le déclencheur) et ensuite recadrer l’image (toujours bouton de déclenchement demi appuyé) avant de déclencher. Voir photo ci-contre.

Inutile de chercher les réglages « priorité à l’ouverture » ou « priorité à la vitesse » : ils n’existent pas. Il faut s’en remettre aux automatismes qui d’ailleurs fonctionnent parfaitement.

L’éclairage

nikon-flashEn dehors du flash, qu’il vaut mieux réserver aux photos « terrestres », notons le déclenchement d’une lumière LED pour faciliter la mise au point et le cadrage dès qu’on s’approche d’un sujet en mode macro. Très bien pensé : un excellent point !

Mais, même sans flash, j’ai eu la surprise de constater que les couleurs chaudes subsistaient jusqu’au delà de 10m de profondeur. Les premières photos réalisées parlent d’elles-mêmes…

Pour réussir des photos plus élaborées, Nikon a prévu également un flash externe. Pour le fixer, vous aurez besoin d’un adaptateur pour câble en fibre optique SR-CP10A, d’un câble en fibre optique sous-marin SC-N10A et d’une platine  SK-N10A (disponible séparément).

Pour quel usage ?

Escalette Nikon-1-0Baroudeur extrême, le Nikon CoolPix AW130 est idéal pour toutes les prises de vues amphibies et engagées, où l’encombrement compte : spéléo, escalade, descente de canyon, déserts et même plongée où les résultats sont encourageants. Qu’en pensez-vous ? De quoi l’avoir toujours dans sa poche de stab, non ? 😉

Un seul regret : l’absence de fonction d’enregistrement au format RAW, ce qui permettrait d’améliorer grandement les images et de permettre leur traitement ultérieur…

Par ailleurs, avec une très grosse carte (de quoi faire des milliers de photos) et le mode rafale réglé sur « Mémoire prédéclenchement », on est sûr de ne rater aucune séquence d’images… Il me semble qu’il y a grâce à cet outil un nouveau style de « reportage » à inventer, à la croisée de la photo, du gif animé et de la vidéo… De quoi saisir l’instant, au sens propre !

Je suis récemment parti avec en Égypte où j’ai eu l’occasion de tester la vidéo sous-marine au milieu des bancs de dauphins de Sataya.

tests

 

Publié le Juil 21, 2015

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2 Commentaires

  1. Philippe Cazaux

    Bonjour
    Merci pour votre reportage.
    J’aimerai savoir jusqu’à quelle profondeur êtes vous allé avec cet appareil? Est il vraiment étanche jusqu’à 30m?
    Merci d’avance.

    Cordialement

    Philippe

  2. Francis Le Guen

    Bonjour !

    Il est effectivement étanche à 30 m, et sans doute plus… 😉

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